416 liens privés
Une semaine après avoir écarté l’ancien président du Conseil d’orientation des retraites, Pierre-Louis Bras, Matignon a nommé un économiste très proche du macronisme, et très favorable au recul de l’âge de départ, à la tête de cette institution.
Dans l’attente de la décision du Conseil constitutionnel sur les retraites, l’exécutif s’interroge sur les raisons de cette crise. Parmi ces raisons : le Conseil d'orientation des retraites (COR) est pointé du doigt.
Le débat sur les retraites revient au pas de course à l’issue de la publication du dernier rapport du Conseil d’Orientation des Retraites (COR), travail prospectif à l’horizon 2070 qui repose sur des hypothèses habituelles de croissance de la productivité, de dynamique démographique (natalité, mortalité et taux d’activité) ainsi que de performances du marché du travail (taux de chômage).
Selon le Conseil d'orientation des retraites, même sans allonger l'âge de départ comme le souhaite Emmanuel Macron, les dépenses n'exploseront pas. Le solde redeviendra même positif à partir de 2035.
Une note du Conseil d’orientation des retraites (COR) a fuité lundi, au lendemain du premier tour, ramenant dans le débat public la réforme des retraites et l’âge de départ, sujet sur lequel Emmanuel Macron et Marine Le Pen ont des visions opposées. Dévoilée par Le Figaro, cette note, qui doit servir de base à une réunion de travail prévue demain, confirme les déficits du système actuel.